Courge spaghetti en tartiflette

Un repas complet dans une courge spaghetti, le tout cuit au four ? C’est la recette facile que je propose avec la courge spaghetti en tartiflette.

Les courges spaghetti, une drôle de chair !

Dans la famille des Curcubita pepo, je demande l’italienne! 😂 Je plaisante, comme ses cousines, la courge spaghetti végétale est bien originaire d’Amérique du Sud dont les maraîchers ont tiré de nombreuses variétés, comme cette Curcubita pepe var. fastigata.

J’ai trouvé la mienne dans un supermarché et ce qui m’a plu, c’est son côté bariolé, donc je pense que ce n’est pas une variété pure… La courge spaghetti est normalement jaune pâle ou vert clair. Elle fait aussi des filaments plus prononcés que celle que j’ai eue, mais je confirme, elle avait le même non saveur que les courges spaghetti habituelles.

Car la courge spaghetti végétal, si on en dire quelque chose, c’est qu’elle est particulièrement fade. Elle se prête du coût à beaucoup d’assaisonnement, en chaud ou en froid, et permet de petites originalités comme ici, en tartiflette.

Comment cuire les courges spaghetti ?

• 

• 

• 

• 

• 

Les courges spaghetti se caractérisent par une peau particulièrement dure. Tu peux donc les cuire au four, à la vapeur, entière ou coupées en 2 et évidées. Une fois cuites, tu récupères la chair facilement et tu peux les farcir sans qu’elles ne se déchirent.

• Cuisson des courges spaghetti à la vapeur : coupe la courge en 2, épépine-la et place-la dans les paniers vapeur. Elle cuira entre 25 et 30 minutes à la vapeur douce. 7 minutes dans une vapeur sous pression à partir de la reprise de pression.
• Cuisson des courges spaghetti au four : coupée en 2 et épépinée, elle cuit, la chair contre la plaque de four huilée, en 40-45 minutes selon sa grosseur.

Comme assaisonner les courges spaghetti ?

Comme elle n’a franchement pas de saveur marquée, elle se prête à tout. Elle prendra en fait la saveur de l’assaisonnement tout en apportant des fibres et de l’eau. Tu auras un peu de sucre : 2.76g par 100g et peu ou pas de protéines ou de lipides.

La courge spaghetti peut être dégustée chaude :

• Tu peux bien sûr la manger avec du beurre, de l’huile, du fromage, comme des spaghetti classiques.
• Tu peux l’assaisonner de sauce tomate, de sauce bolognaise, de pesto, des sauces de viande.
• Tu peux en réaliser des gratins, comme un gratin de poisson, ou au jambon, ou même nature avec une sauce béchamel.
• Elle se déguste en purée, avec des herbes, des épices.

Mais tu pourras aussi la préparer froide :

• En crudités natures, juste assaisonnée de vinaigrette et d’herbes fraîches,
• En salade mélangée, avec des protéines comme des œufs, du saumon fumé, du jambon cru, des dés de fromage, des graines de courges torréfiées (les siennes, voir la recette ci-dessous).

Enfin pense à elle pour les desserts dans lesquels elle pourra remplacer la courgette dans le cake au chocolat à la courgette, ou les carottes dans le carrot cake.

Quels fromages utiliser pour la courge spaghetti tartiflette ?

Normalement, pour la tartiflette, ce plat ayant été inventé par l’interprofessionnel du Reblochon, tu mets du Reblochon. Je te recommande un Reblochon cru fermier ou si tu n’as pas, un Reblochon au lait cru de chez Pochat, le petit Reblochon est parfait pour 4 personnes.

Nous n’avions pas de Reblochon, alors j’ai cuisiné avec un Pont-l’Évêque. Ce fromage normand à croûte fleurie se prête super bien à la fonte et donc à la cuisine. J’ai encore un souvenir ému de brick d’andouille au Pont-l’Évêque dégustée à Pont-l’Évêque même dans le restaurant au bord de la rivière, à l’Auberge de la Touques, juste à côté de l’église.

Tu peux également prendre pour cette recette de l’AOP Raclette Suisse ou de l’IGP Raclette de Savoie (française). Ne prends pas le dit fromage à raclette qui n’est pas un réel fromage mais bien l’un des deux que je t’indique, AOP ou IGP.

Que boire avec les courges spaghetti en tartiflette ?

J’ai opté pour un vin du Jura et plus exactement un vin de paille. Je suis allée du côté de chez Eric et Bérengère Thill que j’avais rencontrés lors de mon dernier reportage sur les vins du Jura : ils produisent un Vinum Paleas (vin pailles en latin) qui ne peut porter le nom de Vin de Paille officiellement car ils sont un peu ne dehors des sentiers du cahier des charges de l’appellation, néanmoins leur vin est une petite merveille de douceur, de fruité pomme verte, de fruits secs. Pas trop marqué en saveurs de noix, il apporte une belle fraîcheur et un certaine douceur au plat. Un bon combo.