Quand tu as acheté trop de pêches ou que tout simplement ton arbre a décidé de les apporter à maturité toutes en même temps, c’est le moment de faire des pêches au sirop et de les conserver en bocaux. Tu les retrouveras avec plaisir en hiver.

Avec ce temps, le soleil, j’ai comme une très grosse envie de croquer dans une pêche bien juteuse, sucrée à point. Et pour cela, il faut la cueillir à temps.
J’adorerais avoir un pêcher chez moi, avec un beau soleil au-dessus, mais j’habite… le NORRRRDDDD…
En tout cas au nord de la Loire. Or ce fruit est un fruit du soleil. En France, les producteurs “pêches de nos régions”, sont concentrés dans le Roussillon, la vallée du Rhône, les Costières et la plaine de Crau. Autant dire des endroit où il fait chaud.
La pêche, alors, te le rend bien. Dès juin, elle peut être cueillie, à point, juste au moment où les composés aromatiques sont bien montés dans le fruit, ou la teneur en sucre sera suffisante pour qu’elle te donne son meilleur tout en restant quand même quelques jours jolie et fringante dans ton compotier!
C’est tout l’art de ces arboriculteurs que de savoir quand le fruit est bon… Il respectent la nature, patiemment, et ils ménagent cette fragile qui ne supporte aucune mécanisation.

Le petit logo Pêches de nos régions te fait repérer une AOP (Appellation d’origine protégée), elle t’assure donc une production française, une cueillette artisanale, une bonne traçabilité, une bonne conservation du fruit, parce que d’une fraîcheur tip top: comme les lieux de production sont proches, les camions qui les ramassent ne trainent pas sur les routes pendant des jours… pas plus de 24h, histoire d’avoir une pêche toute pimpante.
Les vergers des producteurs des pêches de nos régions ont rejoint la charte des Vergers Eco-responsables (charte créée à l’origine par les pomiculteurs): un souci de la bio-diversité mais aussi, comme je le dis souvent, nous faisons partie de la nature, un souci de l’humain qui travaille dans ces vergers.

Tu peux trouver 3 sortes de pêches, en France:
- la pêche de vigne, produite dans les Coteaux du Lyonnais, elle est sucré avec une franche acidité. Elle est puissante, et sa chair est sanguine. Pour moi, c’est la pêche du magret de canard aux pêches, des tartes, ou de la pêche au vin.
- Tu trouves également la pêche plate, de plus en plus souvent, mais moi ce n’est pas ma tasse de thé.
- Je suis une inconditionnelle de la pêche pavie, la classique, toute ronde, duveteuse, hyper parfumée, douce et juteuse. Celle que j’ai utilisé sur cette recette. C’est un concentré de gourmandise.
La question à 1000 €? Quelle est la différence entre la pêche blanche et la pêche jaune?
Tic tac tic tac… (la réponse sous la photo suivante)
Ben rien, justement. Il n’y a aucune différence aromatique entre ces deux pêches, la couleur n’est qu’une pigmentation sans incidence. Si tu en sens une par hasard entre deux devant ton étale, c’est qu’il doit y avoir deux variétés différentes… Mais c’est tout.

Pêches au sirop vanillé
Instructions
- Porter à ébullition une casserole d'eau du robinet plus haute que les pêches et assez grande pour les recevoir toutes sans qu'elles ne se chevauchent.
- Préparer une grand saladier d'eau bien froide.
- Quand l'eau bout, plonger les pêches 30 secondes. Les égoutter et les plonger immédiatement dans le saladier d'eau froide.
- Ne pas hésiter à renouveler l'eau froide.
- Peler les pêches. La peau des pêches va s'ôter toute seule.
- Porter à ébullition l'eau de source et le sucre. Fendre la gousse de vanille, la plonger dans le sirop, laisser infuser 15 minutes puis plonger les pêches. Les cuire à frémissement 15 minutes.
- Les sortir du sirop, les couper en deux et ôter le noyau (il vient tout seul quand elles sont cuites). Replonger les pêches dans le sirop, laisser refroidir au frais.
- Servir les pêches avec une chantilly maison et de petits sablés.