patate douce
La patate douce est la VRAIE patate. Botaniquement, je veux dire, car son nom lata est “batatas”, le nom sous lequel la désignent les indiens Arawak des Antilles. Née et cultivée en Amérique centrale, elle a gagné ses lettres de noblesses dans nos assiettes occidentales il y a quelques années sous l’effet d’une mode (encore une !) qui la substituait aux pommes de terre à la moindre occasion. L’avantage a été de faire connaître au plus grand nombre ce tubercule à la chair orange, jaune, violette ou blanche, très riche en amidon donc en sucre, ce qui explique sa douceur sur ta langue. C’est ce goût sucré ainsi que la multiplicité des recettes dans lesquelles ont peut l’utiliser qui ont démocratisé la patate douce. Quelle est la saison de la patate douce ? Il y en a deux ! Si elle est cultivée en France, tu la trouveras à partir de la fin de l’automne ; si elle est cultivée sous les tropiques, elle sera récoltée pour notre printemps à nous. Comment conserver la patate douce ? Comme la pomme de terre : dans un endroit sec, aéré frais (autour de 10°) et à l’abri de la lumière. Quelle patate douce choisir ? La plus courante est celle à la peau orange et à la chair orange grâce à la présente de bétâ-carotène : plus sucrée, elle est plus riche en sucre qu’en amidon. Tu trouveras aussi des patates douces à la peau violacée, à la chair jaune ou blanche : moins sucrée, son goût est plus intense et elle est plus riche en amidon. Comment préparer la patate douce ? Elle ne se “tient” pas très bien à la cuisson, elle n’aimera pas que tu la fasses sauter à la poêle. En revanche, elle est parfaite pour les recettes de flan, de purée, de potages, de gratins. La patate douce est parfaite rôtie au four entière ou en quartiers, elle fait aussi de superbes frites colorées. Côté recettes sucrées, tu trouveras des recettes du gâteau à la patate douce typique de l’ile de la Réunion !