
J’ai eu l’immense plaisir de recevoir la Plume d’Or du Vin et de la Gastronomie 2018 pour mon livre A la Table des Vignerons lors d’une mémorable soirée le 12 juin au Pavillon Cambon de Potel & Chabot. Me voici donc avec un magnifique trophée Lalique et une bouteille non moins magnifique de cognac Hennessy, le Paradis Impérial.

Et au Paradis, je le fus sans conteste mardi soir, au milieu d’un aréopage de journalistes, de vignerons et de personnalités du vins talentueux.

Quand Paul Ansallem, du Domaine Georges Vernay m’a appelée fin mai pour m’annoncer qu’il n’était pas question que je ne sois pas là le 12 juin au soir car j’allais recevoir un prix, je me suis assise, tellement j’étais surprise. C’est le premier prix que je reçois de ma vie professionnelle. Et j’ai eu du mal à y croire, jusqu’à ce que je sois sur la scène du Pavillon Cambon, gratifiée du sourire benêt de la fille heureuse, mais alors, heureuse… C’était bien réel, et tellement enivrant, dans tous les sens du terme! 😉

La soirée a commencé par une dégustation de vins: j’y ai retrouvé le Condrieu de Georges Vernay, le Mercurey blanc de Château Chamirey que j’avais goûté lors de la Saint-Vincent Tournante il y a 2 ans, ou encore le délicieux Chambolle-Musigny Premier Cru La Combe d’Orveau, Vieilles vignes, 2015 du Domaine Perrot-Mognot. Mon amour, Manuel, m’accompagnait, et n’en croyait pas ses papilles de tant de jolis flacons. Nous avons parcouru ce chemin de l’excellence avec gourmandise pendant une petite heure, avant de regagner nos tables respectives.


Ensuite nous sommes passés à table, mais je pourrais dire, nous sommes passés au show, tellement la soirée était réussie. Les tables étaient recouvertes d’un voile qui fut levé quand tout le monde fut assis. Au centre de chacune, un énorme bloc de glace, où était ensachée une plume d’or, fondait lentement. L’ouverture de la soirée, commença par la présentation du pain en un formidable défilé. Puis vint l’entrée…



Entre les plats, nous recevons nos prix: je passe la première… très intimidée. Patrick Chêne me presse de dire de quoi parle mon livre, alors que j’aurais voulu remercier mon éditeur, Stéphane Rosa de Hachette, ainsi que Paul Ansallem qui nous reçoit. Pas le temps. On me remet le trophée Lalique: une aile stylisée en cristal dépoli, puis arrive le directeur de Moët Hennessy qui me place entre les bras l’un des plus grand cognacs que j’ai jamais goûté: le Paradis Impérial. Je croule sous le poids de la joie, des objets et de l’émotion.

Le repas était en lui-même une succession d’étoiles, puisque avaient cuisiné pour nous Gilles Reinhardt du restaurant Bocuse, Christian Le Squer, du Cinq, Ronan Kervarrec de La Table de Plaisance, et enfin pour le dessert, l’incontournable Cedric Grolet (Le Meurice). Il fut entrecoupé d’animation comme l’interprétation de “Summertime” par Nicolas Dautricourt qui joue sur un Stradivarius de 1713 nommé le “Château Fombrauge”, dont le Mécène n’est autre que Bernard Magrez.
Autre super animation: un Duo rock entre David Sinapian et Paul Ansallem, sur le vin mais au son de Johnny et “Toute la musique que j’aime”. Une véritable fête!

Cette soirée va rester gravée dans ma mémoire, bien sûr: et je suis heureuse que ce soit les Plumes du Vin et de la Gastronomie qui m’aient récompensée. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de recevoir un prix des mains d’une association de vignerons et des Grandes Tables du Monde. Car A la Table des Vignerons ne parle pas d’autre chose que de cette passion des hommes pour le partage du vin et de la gastronomie. Merci mille fois à eux tous et à ceux qui m’ont reçue pendant mon road trip…
copyright photos : Kris Macotta et Anne Reverdy