Déguster du gibier au Jadis de Guillaume Delage

C’est la deuxième fois que je pousse la porte du Jadis et toujours avec bonheur. C’est Guillaume Delage qui officie dans les cuisines, et si la première fois, j’y suis allée en compagnie de Stéphanie, cette fois-ci, c’était en galante compagnie.

Et j’avoue : les nourritures très terrestres du Jadis conviennent aux palais délicats autant qu’aux bouches solides. C’est surtout un équilibre de saveurs qui font que je me repose car, contrairement aux restos où tu ne manges plus qu’à partir d’amuse-bouche et autres bouchées microscopiques multipliées à l’infini, un repas ici est un vrai repas, avec une entrée , un plat et un dessert si tu arrives au bout (je l’avoue !), un resto où je me repose, disais-je, car tu ne passes pas ton temps à analyser ce que tu as dans l’assiette, tu manges avec un sans conteste plaisir des mets qui t’emplissent de généreuse et goûteuse chère.

Notre menu ?

Un plat de cuisses de grenouilles : d’un moelleux formidable sur une sauce que je cuillèrerais encore et encore.
Une poêlée de champignons : ah, les petites girolles, aux saveurs tendres d’abricot…
Une grouse parfumée, … mais quel parfum !
Un lièvre en trois service : râble poêlé au cœur rosé et d’une tendresse… petit gâteau luté et enfin, façon « à la royale », fondant et corsé.