Un déjeuner terre mer à La Marine de Alexandre Couillon
Suite d’hier, avec ce déjeuner délicieux que nous a offert Alexandre Couillon et la Coopérative de Noirmoutier, autour de la Noirmoutier, les pommes de terre primeurs.
Après notre atelier, Alexandre est resté en cuisine, nous laissant nous installer dans la grande salle épurée de son restaurant. Une grande tablée déjà très en appétit par ce que nous avions vu!
Nous avons commencé par une série d’amuse bouche tous plus étonnants les uns que les autres. La mer est réellement l’ADN du chef, mais une mer qui entre systématiquement dans les terres pour taquiner la pomme de terre ou la fleur de sel. Une mer qui s’étale sur les plages au Bois de la Chaise, qui prend l’ombre sous les pins, qui n’oublie pas ses grands champs d’algues et dont le flot porte volontiers les hommes outre-mer…
La vaisselle a également un grand rôle dans la cuisine d’Alexandre Couillon. J’en ai discuté un peu avec son épouse qui me disait que les choix qu’il faisait étaient très personnels. Elle s’est ainsi rendue compte que si elle l’influençait trop, cela risquait de brider sa créativité. Céline Couillon ne s’accorde maintenant qu’un “j’aime” je n’aime pas”, parce qu’elle ne veut pas le brider. Et c’est vrai, qu’au regard des plats qui défilent sous nos yeux, il y a un réel dialogue entre contenant et contenu… j’en veux pour preuve l’étonnant dessert… mais je m’avance. Passons aux plats:
Si tu ne t’es jamais retrouvé au fond d’un bois, à humer les senteurs de mousses et la terre à peine caressée par une ondée de printemps, voici bien un dessert qui te rappellera qu’il y a en chacun de nous une Banche-neige qui s’ignore. Ce dessert, je m’en souviendrai longtemps comme étant Le Dessert! Un songe, un voyage et une histoire. Et en même temps des saveurs incomparables, fines et pas trop sucrées. Une légèreté bienvenue après un repas tel que celui-là, mais également, un très très bel objet, une miniature d’élégance et de délicatesse. Le visuel, le contenu, les saveurs: ou comment plonger au cœur du Bois de la Chaise… son intitulé.
Je disais hier, heureuse qui a fait un beau voyage… gustatif. Ce fut une parenthèse enchantée en effet, qui nous fit faire 10 heures de train et de car sans aucun regret!!! Un grand merci à: