Pont l’Évêque
La recette de ce fabuleux fromage normand à pâte molle et à croûte fleurie a été créée en 1230 par des moines de l’ordre des Cisterciens installés à l’ouest de la ville de Caen. Il portait alors le nom d'”angelot” et servait de monnaie, pour échanger des denrées ou même payer ses impôts ! I s’est fait carré pour ne pas âtre confondu avec le livarot. Ce n’est que plusieurs siècles plus tard qu’il a pris le nom de la ville dans laquelle ses producteurs se rassemblaient pour le vendre : Pont-l’Évêque. Comme ses cousins normands que sont le camembert et le livarot, il est fabriqué à base de lait de vache et il est protégé par une AOP depuis 1996. Quel goût a le Pont-l’Évêque ? Ce n’est pas un camembert qui aurait simplement changé de forme : il a plus de caractère, il est plus crémeux aussi. L’odeur du Pont-l’Évêque est plus forte que son goût où l’on retrouve des saveurs végétales, parfois mêmes subtilement fumées. Comment manger le Pont-l’Évêque ? Tu le présenteras sur un plateau de fromage, de Normandie ou d’ailleurs, à condition de l’avoir sorti du réfrigérateur à l’avance pour qu’il se mette à température. Le froid contrarie les arômes ! Peut-on manger du Pont-l’Évêque chaud ? Oui, bien sûr ! Il adore être cuisiné, dans des galettes ou dans des crêpes, en brick ou comme un camembert chaud avec des pommes de terre au four. Sur mon blog de cuisine Panier de Saison, je te donne même une recette de plat d’automne ou d’hiver compatible avec un régime kéto ou cétogène dans le cadre d’une activité physique régulière : que dirais-tu d’une courge spaghetti comme une tartiflette au Pont-l’Évêque ?