Chez Garance… quel bonheur !

MAJ 4 février 2014: ce restaurant vient d’obtenir sa première étoile… Quand je disais que c’était bon! 🙂

Cela ne nous était pas arrivé depuis…. Quelques mois ? Hein, ma Clem ?

Clem, c’est ma meilleure amie. Celle à qui tu dis tout, tout de suite, sans pincettes et sans diplomatie. Et on se fait régulièrement des journées filles. Avec la totale : coiffeur, resto, shopping, dîner avec réintroduction des hommes dans notre univers. Depuis quelques mois, nos journées filles avaient été en berne. Mon travail trop prenant, son déménagement, nos obligations familiales… C’est fou ce que c’est dur de se voir. Je connais un dîner avec une autre amie qui est reporté de mois en mois en ce moment… Mais, bon. Après des tractations de ministres, nous avons concilié nos agendas et celui de nos hommes.

Alors, je suis retournée chez Garance. Je t’en parlais ici. Le matin, c’était coiffeur chez moi (enfin dans ma ville). Le coiffeur ? Oh, c’est le prétexte pour faire traverser tout Paris à Clem, car ma coiff, c’est la meilleure. Et en couleurs aussi. Elle est là : demande Céline, son coup de ciseaux m’a réconciliée avec mes cheveux. Donc Clem débarque à 9h30 chez le coiffeur où je la retrouve, puis nous allons déjeuner.

Et re-donc, Garance : le midi, pour 34€, tu te régales. Je ne peux pas me retenir de partager notre menu.

L’amuse-bouche, comme qui dirait. Une brioche frite, avec un cœur de cantal. A côté ?
un peu de ricotta et une sauce aux herbes… Bon, comme je connais Guillaume Muller,
le créateur de Garance, nous voyons arriver les vins au verre sans avoir choisi, mais ça,
c’est le petit jeu entre nous : goûte et devine.

L’entrée de Clem, de petites carottes rôties, volaille,
émulsion de noisettes et petit œuf de caille…

Mon entrée ? une lotte fumée, des poireaux croquant-fondant, un jus d’herbe,
et sur le côté de l’assiette, un râpé de raifort et de poutargue…. Hmmm

Une surprise que je soupçonne Guillaume
de nous avoir offerte.
Une hampe de bœuf fumé, chapelure de foie
gras, capucine et fanes de radis.

Tout est copyright ici : les mains de clémence, les noix de St Jacques, les feuilles de chou,
la pâte de poupe grillé entier à la plancha, la sauce légère,
le jean de Clem aussi (celui que j’aime car il a une martingale au creux des reins…
mais pour porter cela il faut être bien foutue comme Clem.)

Et mon plat : poitrine de porc grillée, purée de lentilles,
jus court aux graines de moutarde.

Enfin le dessert : butternut vanille, glace de maïs et maïs croquant,
custard de citron et copeau de cédrat frais !

Après ce petit bonheur, virée shopping : essayage de chapeaux au Bon Marché, qui a envoyé en stipple grande classe les hommes au sous-sol pour leur laisser enfin la place qu’ils méritaient : ils occupent maintenant les 4500m2 qu’ils méritaient. Enfin qu’un grand magasin se doit de leur offrir. Ils ne sont plus étriqués entre les parfums et les chapeaux de dames. Allez déambuler en leur appartement, tel un chat nonchalant… C’est la tentation à porter de main.