Gratin de romanesco à l’Ossau Iraty

Je sens que je vais beaucoup parler de fromages, ces temps-ci. Car j’ai fait de nombreuses rencontres: avec l’Ossau Iraty, avec le Parmesan (et Alba Pezzone), avec le Comté (à nouveau!)… et ce n’est pas pour me déplaire… Voici:

Le dimanche, la journée se déroule selon un petit rituel immuable. C’est le jour, où Arno et moi, nous nous levons tard… Arno saute dans un jean et file au bout de la rue, chercher chez notre boulanger, deux croissants et une baguette. Je me lève paresseusement et je prépare le petit déjeuner. Oui, on peut dire que nous prenons le temps, le dimanche: chacun bouquine devant sa tasse de café pour Arno, thé pour moi, et on échange des borborygmes qui explorent sans honte les tréfonds de notre sommeil encore latent… Puis, tout s’accélère, je le presse de finir de se préparer, je m’affaire et nous sautons dans ma petite voiture pour aller rejoindre au café de notre ancien quartier, l’aimable et élégante Brigitte… Là, planqués derrière la terrasse du café Les 3 Obus, nous sirotons deux café pour Arno et Bribri, 1 thé pour moi… Nous parlons de notre semaine, de nos soirées du week-end et de nos projets. Nous parlons des amis, des connaissances et des gens qui passent devant la vitrine… Nous parlons, quoi, de tout et de rien, et nous nous délectons de ce moment de suspens.

De retour à la maison, je prépare le déjeuner… Et c’est là où je voulais en venir. Chaque dimanche que Dieu fasse, j’écoute la radio en préparant le déjeuner pour 13h. Et à cette heure, sur Europe 1 (oui, je suis une Europe 1!), il y a Jean-Luc Petitrenaud qui officie pour ne pas dire qu’il frappe ;-). Et hier, il était en Pays Basque. Or, jusqu’à il y a peu, le Pays Basque m’était totalement inconnu. Je l’ai découvert, en décembre, à la faveur d’un voyage de presse blogueuses en compagnie d’Anne, de Joëlle, de Dorian et de Silvia. Et j’ai eu une excellente surprise.

Passons sur les préjugés du genre: il pleut toujours sur le Pays Basque: il a fait un temps merveilleux. Nous avons visité une ferme traditionnelle de producteurs d’Ossau Iraty puis une fromagerie industrielle mais éco-orientée. Et ce fut une vraie découverte… A un moment donné, pendant l’émission, JLP avec son emphase habituelle, énonce une vérité: on a un peu l’impression d’être en Corse en Pays Basque. Eh bien, je vais vous dire, j’ai ressenti la même chose. Bien entendu, pas avec le paysage, magnifique d’ailleurs, mais avec les gens. Nous avons déjeuné dans une petite auberge et en échangeant avec les producteurs et les représentants du l’interpro., j’ai eu l’impression de converser avec des Corses. L’expression d’une certaine pudeur mais d’un fonds généreux et entier, une espèce de sincérité brute de pomme, et un sens de l’humour bien rodé mais appuyé sur une bonne dose de fierté noble… et un amour du pays (et de la langue) indéfectible! Un peu de la Corse était au Pays Basque à ce moment-là.

Le paysage Basque m’a impressionné car il garde les caractéristiques de sa tradition tout en ne repoussant pas la modernité. Les maisons restent des maisons de Pays Basque, même quand elles sont construites récemment, le paysage n’est pas déstructuré par des ambitions immobilières au rabais, et les habitants entretiennent leur environnement. Pour le touriste lambda, c’est très précieux, car où que vous posiez les yeux, la typicité du lieu vous conforte dans le plaisir de voyager: cela ne ressemble pas à chez moi!

Je vous fais visiter tout cela mercredi!!!

Gratin de chou romanesco à l’Ossau Iraty

Un gratin mêlant les saveurs douces de l'Ossau Iraty et les notes de noisettes du chou Romanesco.

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Temps de préparation 10 minutes min

Temps de cuisson 45 minutes min

Temps total 55 minutes min

Type de plat Légumes et féculents, Plat

Cuisine Recette Française

Portions 4

Ingrédients

  

1x2x3x

• 1 chou romanesco
• 50 g Ossau Iraty
• 4 oeufs
• 25 cl crème liquide entière
• 1 c. à café huile neutre
• sel
• poivre noir
• noix de muscade

Instructions

 

• Eplucher et détacher les bouquets du romanesco. Les rincer rapidement sous un filet d’eau. Les placer dans un cuit vapeur ou une marguerite et les cuire à la vapeur 20 minutes. Le chou doit rester légèrement croquant.
• Battre ensemble la crème, les oeufs, saler, poivrer et muscader. Incorporer l’Ossau Iraty râpé.
• Dans un plat à gratin légèrement huilé, plaver les bouquets de romanesco debout. verser la préparation dessus. Enfourner 25 minutes à 180°.
• Servir chaud. (le gratin peut se conserver 48h et vous pouvez le réchauffer sans problème)
• PS: je mrends compte que j’ai mis Dorian dans les bloggueuses, comme quoi ;-)… si ce n’est pas de l’intégration, ça!!!

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